Conduire les personnes pour des rendez-vous ou pour retrouver leurs proches : quel beau métier. C’est celui de taxi. Faut-il des connaissances spécifiques et peut-on évoluer dans cette profession ?
Chauffeur de taxi : formation attendue
Pour pouvoir exercer en tant que taxi, une personne doit bien entendu posséder le permis de conduire, avoir une attestation médicale prouvant qu’elle est en capacité de conduire des personnes, et posséder un casier judiciaire vierge.
Au niveau des formations, un candidat, pour devenir chauffeur de taxi, suivra une formation aux premiers secours, mais sera également tenu de réussir un examen : le CCPCT (Certificat de Capacité Professionnelle), condition sine qua none pour pouvoir demander une carte professionnelle.
Ne reste plus ensuite, qu’à se procurer une autorisation de stationnement, ce qui constitue pour ce métier la licence obligatoire pour pouvoir exercer.
Le chauffeur de taxi peut être indépendant auquel cas, il sera artisan, louer sa licence ou être salarié d’une société de taxi.
Afin d’augmenter son chiffre d’affaires, s’il s’installe en tant qu’indépendant, il peut suivre un stage de formation continue dont la durée varie en fonction de l’endroit où il la suit pour travailler sous la mention « mobilité taxi ». Au terme de cette formation, il a la possibilité d’exercer son activité dans 4 départements au maximum.
Il existe une autre alternative, très prisée par les chauffeurs de taxi, après deux ans d’expérience : le fait d’être conventionné.
Chauffeur de taxi conventionné, c’est quoi ?
Le chauffeur de taxi conventionné (en savoir plus) n’abandonne pas son activité principale. Il la diversifie en proposant le transport assis à des personnes qui, du fait d’une maladie, ne peuvent pas se rendre seules, sur leurs différents lieux de soins.
Pour cela, il se rapproche de la CPAM qui, s’il répond à certaines obligations, signe avec lui une convention renouvelable. Le chauffeur de taxi conventionné se rapproche ensuite de sa mairie de résidence pour que l’on puisse faire appel à lui en cas de besoin, car il est alors répertorié.
Le chauffeur de taxi augmente de ce fait son chiffre d’affaires, mais a aussi affaire à des clients différents. Les personnes qui feront alors appel à lui seront souvent dans des conditions difficiles (sortie d’hôpital, ALD, rééducation) et le chauffeur de taxi les aide dans leur guérison, en les emmenant vers les hôpitaux ou chez les professionnels de santé.
Pour se faire payer de ses trajets, il doit transmettre les documents médicaux de ses clients (carte vitale, attestation mutuelle et prescription médicale obligatoire pour le transport), ce qui nécessite souvent pour lui l’achat d’un logiciel de comptabilité. Certains outils permettent la télétransmission des documents, en temps réel, l’édition de factures, l’établissement d’un planning ou encore d’un fichier client, afin que la comptabilité soit simplifiée.
Le professionnel peut scanner toutes sortes de documents pour ne pas risquer par exemple de perdre ses facturettes de carburant. La trésorerie s’affiche en temps réel et l’outil avertit le chauffeur s’il y a un problème au niveau du remboursement de la CPAM pour pouvoir réagir rapidement. Un vrai plus pour qu’il puisse se consacrer à sa clientèle.